Comment définiriez-vous votre activité ?
Pour définir l’activité de la voyance, je crois qu’il est important de revenir aux sources. Qui n’a pas un jour souhaité connaître son avenir ? Ce besoin est fondamentalement humain, n’est-ce pas ?. Il fait partie de nous tous. En utilisant mon don de médium, j’essaie chaque jour de répondre à cette attente. Mon activité consiste à mettre mon don au service de ma clientèle afin de leur servir de guide. Pour moi, le principal objectif d’une séance est de pouvoir éclairer un chemin de vie, de guider une personne à faire un choix et surtout de ne pas le faire à sa place. Vous savez, l’activité de la voyance est une activité assez large qui répond à des besoins très divers. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, notre activité de médium ne se limite pas à prédire l’avenir. Je pense qu’une part importante de notre rôle est de poser un regard extérieur sur les interrogations des gens pour les aider à y voir plus clair. Grâce à mon don, je révèle une voie, une route, un chemin de vie. Mais c’est à eux de décider de le prendre ou pas.
Quand avez-vous eu votre première expérience de voyance ? Pouvez-vous nous parler des débuts ?
Mes premiers souvenirs remontent à l’enfance. J’avais des flashs, comme des visions soudaines. Et puis, avec le temps, ces impressions se sont structurées petit à petit. Je voyais défiler dans mon esprit des images et des séquences. Naïvement, je pensais que ce don était partagé par tous. Il a fallu me rendre à l’évidence. Ce don-là, tout le monde ne l’avait pas. Cependant, je n’ai pas tout de suite senti le besoin de l’exploiter. Au début, je voulais suivre une voie normale et emprunter un « chemin classique » : faire des études, etc. Mais, au bout d’un certain temps, j’ai senti comme une sorte de décalage entre le chemin que je suivais et mes véritables aspirations. A répétitions, j’étais victime de migraines. J’ai pris le temps de faire le point, de me questionner. Et là, ce fût comme une prise de conscience ! Un déclic ! J’ai compris que ce don qui était en moi devait absolument être exploité, faute de quoi je risquais de passer à côté de ma vie et de méconnaître ce pour quoi j’étais faite.
Comment se passe une séance avec vous ? Quel est son déroulement ?
Ma priorité est avant tout de bien ressentir le fluide de la personne qui entre dans mon cabinet. Capter l’énergie qu’elle dégage. Dès ce premier contact, pur et vierge de toute connaissance, j’ai des flashs et des ressentis. Ensuite, je demande à la personne son prénom et sa date de naissance. C’est à cet instant que débute la consultation. Afin d’avoir une vue aérienne et une approche globale, je demande à la personne de faire un tirage général dans un jeu de tarots. Cela me permet de comprendre et d’évaluer dans quel cycle de vie la personne s’inscrit. Je fais le maximum pour que mon client se sente à l’aise. C’est très important car cela facilite le contact. Suivant le support que j’utilise : les cartes ou le pendule par exemple, je suis capable de développer ce que j’ai ressenti. Chaque domaine – que ce soit celui de la vie sentimentale, de la situation matérielle ou de la carrière professionnelle- peut être ainsi détaillé. Je m’attache à retranscrire également des visions plus précises. Cela peut être le cas pour un déménagement, une situation juridique, une question sur une tierce personne. Une fois ce travail effectué, j’accorde un temps pour que le consultant pose les questions qu’il veut. Il peut revenir sur un point que j’ai ressenti ou bien m’interpeller sur quelque chose qui n’a pas été vu. Il est libre en fait de me poser n’importe quelle question. Mon objectif est toujours que la personne, qui quitte mon cabinet, reparte avec le sentiment d’avoir trouvé ce qu’elle venait y chercher. Je veux que mes clients considèrent en repartant qu’ils ne se sont pas trompés d’adresse en venant chez moi.
Lors d’une consultation, que voyez-vous ? Avez-vous des flashs, des ressentis ? Avez-vous des supports ?
Comme je l’ai précisé, je suis avant tout médium et je travaille sur un rapport de ressentis et de flashs. J’utilise également comme supports les tarots et le pendule. Mais, vous savez, le travail du voyant est aussi bien d’être animé de l’intérieur par des « impressions » sensibles qu’une lecture adéquate de ces signes. Je veux dire par là que c’est une chose d’avoir des ressentis et que c’en est une autre d’en donner la juste interprétation. Pour moi, le travail de médium réside tout entier dans cette double fonction : être prédisposé à accueillir en soi des signes et savoir les interpréter avec le plus de justesse possible.
Quelle a été votre plus belle expérience en tant que voyant ?
Je pense que le principal dans ce métier c’est avant tout d’aimer les gens et de ne pas se sentir différent d’eux. J’ai beaucoup de très bons souvenirs car chaque client est unique à sa façon. Parmi eux, je me souviens en particulier d’une femme. Elle était très seule dans la vie. Comme elle avait du temps pour elle, elle se présentait régulièrement en avance à mon cabinet, ou bien elle allait prendre un café non loin de là, sur une grande avenue du XVIème arrondissement. Un jour, juste avant la consultation, elle rencontre un homme qui lui offre un café. De suite, elle m’en parle. J’interroge les cartes. Je vois que l’homme qu’elle me décrit est bien l’homme qui réapparaît dans le jeu. Je pratique des vérifications sur d’autres supports. A chaque fois, la figure de cet homme s’imposait fortement ! Aucun doute n’était permis. Je lui ai annoncé que pour moi elle venait de rencontrer l’homme de sa vie. Elle et lui se sont revus. Ils ont appris à se connaître et à s’aime r. Aujourd’hui ils sont toujours ensemble et très heureux de l’être.
Je me souviens aussi d’un père très désappointé par la situation de son fils, lequel fils se laissait vivre et ne trouvait pas de travail. Je dois dire que mon consultant a été très sceptique quand je lui ai dit que son fils allait trouver du travail dans les deux mois. 6 mois plus tard, le père revient me voir et m’annonce que son fils avait effectivement trouvé le travail que j’avais vu dans les temps que j’avais signalés.
Voilà, ce sont ces visions et ces histoires, petites ou grandes, simples ou complexes, qui constituent mon quotidien de voyante et qui m’attachent à ma clientèle. Dans chaque cas, je pense que mon rôle est de préparer quelqu’un à quelque chose pour ne pas qu’il se sente démuni devant un changement de situation, une nouveauté, un aléa de la vie ou une rencontre. Encore une fois, je me vois davantage comme un guide qui montre une voie que comme un conseiller.
Vous arrive-t-il de ne rien voir lors d’une consultation ?
Il n’est pas possible de ne rien voir parce que chaque personne dégage quelque chose. Le plus important est d’être dans la réceptivité et la lecture la plus juste des signes que je perçois. Dans une consultation, il se passe toujours quelque chose. Même si elles sont cachées ou qu’elles ne veulent pas se montrer, il y a là des forces en présence qui émanent de toute personne venant consulter. En tous cas, moi je ressens toujours quelque chose. Le jour où je ne ressentirais plus rien, j’arrêterais de faire ce métier.
Le monde de la voyance aujourd’hui. Qu’en pensez-vous ?
Le monde de la voyance est loin d’être parfait selon moi. Mes consultants m’ont rapporté ici et là quelques histoires d’abus et d’escroqueries. Est-ce le cas la majeure partie du temps ? Je ne crois vraiment pas. Mais, pour autant il ne faut pas minimiser l’importance de ces abus car de tels procédés existent vraiment ! Malgré tout, je remarque que le monde de la voyance s’est amélioré. Il s’est professionnalisé dans le bon sens du terme. Je crois que c’est aussi et surtout grâce aux consultants. De nos jours, la clientèle a le choix. De plus, elle est informée. Un site comme le vôtre contribue à rendre les choses plus claires et plus transparentes pour les gens. Et c’est une bonne chose. Les gens sont aujourd’hui très exigeants. Ils veulent choisir en toutes connaissances de cause. Moi, je trouve ça très bien. Notre profession y gagne en crédibilité.
Donnez trois conseils aux internautes qui souhaiteraient consulter un(e) voyant(e) ?
1. S’assurer avant tout que le voyant a une adresse, un numéro de téléphone. Il faut qu’il ait pignon sur rue. Il est important que le voyant soit joignable, qu’il ne se cache pas, qu’il soit accessible.
2. Lors du premier appel, il se peut que le téléphone de votre voyant soit sur répondeur parce qu’il est en consultation. Vous jugerez de sa rigueur et de son professionnalisme s’il vous rappelle le jour même.
3. À partir du moment où le consultant a un bon contact avec son voyant, qu’il vienne de façon libre et sans préjugés à son cabinet. Cela facilite le ressenti et les échanges. Le travail avance alors plus facilement.
Quels sont vos projets ? Vos ambitions ?
Mon projet est de continuer à guider les gens sur leur voie : d’une part parce que ce travail a pour moi un sens et une vraie utilité, d’autre part parce que je constate que cela fait du bien aux gens. Faire un métier épanouissant, c’est important pour moi. Comme aujourd’hui, j’aimerais pouvoir continuer d’exercer dans de bonnes conditions à éclairer les gens sur leur chemin de vie. Que les gens se sentent bien en poussant ma porte, voilà mon ambition !
La voyance aujourd’hui. Quels constats faites-vous de son utilisation ?
Je pense que le dernier mot doit toujours revenir au consultant. C’est le consultant qui a tout moment doit se sentir libre de continuer ou d’arrêter. Globalement, je trouve que de ce point de vue la voyance est mieux utilisée qu’il y a quelques années. Les gens ont compris que le travail du voyant est de les mettre sur un chemin. Le voyant est là pour donner des éclaircissements sur des zones d’ombre. Lorsque le consultant comprend cela, l’aventure de la voyance peut le mener très loin.
Une journée avec Laura Cler, c’est quoi ? Décrivez une journée type aussi bien sur le plan personnel que professionnel avec vos passions, votre mode de vie.
Je consacre toute ma semaine à mon cabinet. En semaine, je sors très peu et garde un bon équilibre de vie. Nourriture équilibrée, sommeil et sport. Le week-end est au contraire l’occasion d’évacuer le stress et les angoisses accumulés la semaine. Je fonctionne exactement comme tout le monde en réalité, à ceci près que je veille absolument à ne pas faire de voyance de façon négligente pour des amis ou en soirée. Je trouve qu’il ne faut pas mélanger les genres et que notre activité qui est en soi très exigeante réclame un lieu et des prédispositions particulières. J’aime beaucoup faire la fête. Mes amis disent de moi que je suis une personne joyeuse qui aime la vie. Je me reconnais assez dans ce portrait car, pour moi, quelque soit notre condition, la vie reste un don magnifique que nous devons cultiver.
Laura Cler
Voyante. Consultation en cabinet et par téléphone
L’Atlantide 715 – 8, square Léon Blum 92800 PUTEAUX
01.47.55.17.05
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