Pascal Lacroq et Stéphane Rollin ont eu raison d’y croire.
Avec 950 entrées, des conférences pleine à craquer, les espaces « bien-être et arts divinatoires » combles, le premier Festival Nostradamus a été un succès le week-end dernier.
« Nous voulion faire connaître Salon en mettant en valeur son personnage le plus emblématique sous ses différentes facettes. Le public vient d’un peu toutes les régions et même d’autres pays en cela le pari est réussi », explique Stéphane Rollin qui avoue penser depuis longtemps à ce festival.
Certains sont venus car passionnés par l’univers ésotérique d’autres par simple curiosité comme Henriette, du Castellet. « J’avais envie d’en savoir un plus sur les médecines douces et aussi sur la voyance bien que je n’y ai pas recours et puis c’est l’occasion de découvrir la ville. » Son époux, Jena-Charles, plus attiré par le « bien-être » et les différents types de relaxation et massage, a également trouvé son bonheur. Parmi les exposants, le collectif d’artistes salonais « Arts Croisés » qui a travaillé spécialement l’occasion et exposé peintures et sculptures sur Nostradamus.
« Pas de place pour les charlatans »
A côté, des oeuvres plus « curieuses » de peinture médimniques ou guidée. Il s’agit d’un mode pictural où n’intervient ni la conscience ni la volonté. Il y avait de quoi éveiller les curiosités et découvrir un univers que les organisateurs ont voulu loin des clichés.
« Nous avons choisi avec soin les conférenciers et les praticiens. Ils sont tous reconnus dans leur milieu. Il n’y avait pas de place pour les charlatans », précisent les organisateurs.
Dominique Vibrac (conférencier) et Véronue (voyante) en conférence au Festival Nostradamus
Quand à Nostradamus, le film de Pascal Lacroq retraçant la vie du mage, il a été projeté dimanche en clôture du Festival. Le musé Nostradamus a quant à lui enregistré une vingtaine de visiteurs venant du festival.
Il est probable que Michel de Nostredame a déjà prévu la deuxième édition l’an prochain.
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