Karl Stephane dépoussière le monde de la voyance et de la médiumnité. Ce trentenaire féru de nouvelles technologies, inscrit la voyance sur le courant de la modernité et de la réactivité.
Rencontre.
La médiumnité et la clairvoyance étaient là, tapies dans l’ombre dès votre enfance. Après des années semées d’embûche, elles ont pris le dessus…
Ce sixième sens ne vient pas d’un quelconque héritage familial pour la simple et bonne raison que j’ai été un enfant adopté…
Cette faculté de voir, de ressentir les événements a pointé son nez durant mon enfance mais elle s’est révélée de manière très claire à l’âge de 17 ans.
« À la fin de l’adolescence, j’ai été atteint d’un cancer et j’ai « vu » que j’allais guérir. »
Malgré les séances de chimiothérapie, de radiothérapie, j’avais confiance car je savais que j’allais surmonter cette maladie. J’ai su le sentir, six mois avant, m’étant confié à une amie, et effectivement j’ai su que j’allais me sortir de cette impasse.
Ma clairvoyance et ma médiumnité m’ont aidé et porté.
Après cette période difficile, ma clairvoyance s’est épanouie.
J’avais des flashs, des évidences dans le quotidien.
Je me suis parfois senti en décalage avec mon entourage.
Nous étions dans les années 2000 et la voyance était encore mystérieuse, taboue, parfois moquée ou considérée comme effrayante.
La voyance comme une évidence
Dès le départ, j’étais en mode voyance pure ou voyance directe, c’est-à-dire que je n’avais pas besoin de supports divinatoires pour voir et entendre.
Peu à peu, je me suis intéressé à ces phénomènes.
J’ai écouté des émissions sur le web, j’ai lu mais j’étais toujours les deux pieds ancrés dans la réalité. Je suis un homme cartésien avec un esprit ouvert, curieux.
Je me suis formé à la numérologie et à la tarologie. Avide de savoir, je me suis enrichi sur le plan intérieur.
Arrivé à l’âge adulte, sorti de la maladie, j’ai alors assouvi un rêve : me former pour être comédien.
Je me suis installé à Paris et j’ai suivi les cours Florent.
Ma petite voix ne cessait de me murmurer à l’oreille : « Tu n’es sans doute pas fait pour cela. Il y a autre chose… ».
Durant cette période, j’étais dans le paraître mais mes facultés extrasensorielles me poussaient à sonder l’intériorité de la vie. À revenir à « l’être ».
« Peu à peu, j’ai accepté ma clairvoyance et ma médiumnité. »
Je leur ai donc fait de la place.
J’ai compris que ma voie était celle de la voyance et de l’accompagnement. J’ai dû affronter ma peur de décevoir mes proches.
Il ne s’agissait plus de vivre à travers le regard d’autrui mais de me positionner sur mon véritable chemin.
C’est une étape indispensable dans l’évolution de chaque être.
Je me suis lancé. Et cela a fonctionné dès le départ. J’étais prêt.
Je n’ai pas eu peur de communiquer sur mon métier.
D’ailleurs, j’assume totalement le côté « commercial » de mon travail. Je n’ai pas de tabou à ce sujet.
Je vis de la voyance et cela me permet d’être en équilibre et d’apporter le meilleur de moi-même.
Pour en revenir à mes débuts, j’ai donc commencé ma carrière à Chamalières, à côté de Clermont-Ferrand.
Je recevais en cabinet et je donnais des consultations par téléphone.
Je me suis placé sur les réseaux sociaux et j’ai constaté que les personnes de ma génération étaient ouvertes à la voyance.
Il n’y a aucune gêne pour les 20/30 ans à aller voir un voyant ou un medium. Encore faut-il que ce dernier soit moderne, loin de la caricature de Madame Irma avec ses foulards et son encens ! (rires)
Dès vos débuts, vous avez mis la voyance au goût du jour…
J’ai rencontré beaucoup de monde à Paris et naturellement, je me suis installé dans cette ville remplie d’énergie.
Je ne consulte que le lundi sur Paris et sur rendez-vous. Je ne consulte plus sur Chamalières. Les délais sont assez longs, donc il vaut mieux privilégier le téléphone.
J’ai 31 ans, ma vie d’adulte s’est conjuguée avec Internet et les réseaux sociaux. Il me semblait logique d’utiliser ses outils pour répondre aux attentes des consultants.
Voyance par Skype, par Tchat, par mail, via YouTube et Facebook…
« Les Nouvelles Technologies brisent les barrières du temps et de l’espace. »
Elles permettent à chacun d’obtenir des réponses au moment souhaité.
Insomniaque de nature, j’ai aussi eu l’idée de mettre en place, quelques jours par semaine, des voyances nocturnes jusqu’à 4 heures du matin. Celles-ci rencontrent un vrai succès.
Autre service que je propose : régulièrement, j’organise des rencontres en petits groupes (de 10 personnes maximum) avec des tarifs attractifs, en France, en Suisse et en Belgique.
Au cours de ces événements, chaque personne peut, à tour de rôle, venir me poser des questions.
Il règne une ambiance sympathique et familiale. J’adore l’échange, le contact humain.
J’ai développé ces rencontres car je souhaite rendre la voyance accessible au plus grand nombre.
Question pratique : comment se déroule une consultation ?
Tout se passe en amont via Internet. Les réservations se font par le biais de mon site, les paiements sont sécurisés.
« Pour une consultation, je demande simplement le prénom et la date de naissance.
Je me connecte à la voix, à l’énergie de la personne et je délivre mes ressentis. »
Je ne pose aucune question. Je pars dans le passé, le présent et je plonge longuement dans le futur. Flashs, messages…Les informations arrivent pour les temps à venir.
Je passe ensuite aux questions et j’insiste sur le fait que le consultant doit me parler d’une problématique précise. Une question claire entraîne une réponse limpide.
Je propose des voyances de 20 à 30 minutes. Il me semble que ce temps est suffisant pour faire le tour des interrogations.
Je n’ai cependant pas un œil sur la montre. Je peux dépasser ce timing lorsque je sens que le consultant a besoin de poursuivre l’échange.
Quels sont vos projets ?
Dans ma vie de jeune adulte, j’ai animé des émissions de radio sur l’équitation, qui est mon autre « dada ».
Je suis donc habitué à parler sur les ondes. Cette anecdote pour vous dire que je souhaite revenir sur ce mode de communication prochainement.
J’ai des projets dans ce sens, ainsi qu’à la télévision. À suivre donc mais je souhaite vraiment travailler sur des projets novateurs et constructifs.
Je suis un homme qui n’aime pas le copier-coller (sourires).
Je prépare un livre sous forme d’entretien avec une journaliste : « Cabinet Privé ». Il s’agit d’un ouvrage sur les coulisses de ce métier à part.
J’ai bien entendu envie de créer de nouveaux concepts, en lien avec les nouvelles technologies.
Mais je reste très pragmatique. Je veux que la voyance soit synonyme de qualité et de respect.
Je ne me disperse pas. J’avance à mon rythme.
Je prends soin de moi et je m’octroie régulièrement des pauses au cœur de la nature avec les chevaux qui sont mes compagnons de route depuis des années.
À ce titre, je souhaite conjuguer mon sixième sens et ma passion pour les animaux en me spécialisant dans ce que nous appelons « la communication animale ».
Cette faculté qui est en moi, m’a permis de me défaire du monde des apparences.
Grâce à elle, je me relie à l’essence même de la Vie. Du pur bonheur !
Karl Stephane, medium, voyant, numérologue et tarologue.
Site : www.voyancekarlstephane.com
Tél. : 01 84 80 38 46
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1 commentaire sur “Karl Stephane, un voyant connecté à son époque”
Julie
(6 octobre 2017 - 23 h 04 min)J’ai donc essayé et je ne suis pas déçue.
Merci Karl