Un code de déontologie en voyance ?
Du fait d’une démocratisation lente qui ne soit pas véritablement arrivée à son terme la voyance est encore ici et là marginalisée et considérée comme pratique aléatoire, sans règles et sans code de bonne conduite.
Pour autant, une forme d’éthique inhérente à sa pratique n’est pas totalement absente de cet univers où effectivement le consultant est en droit de savoir à quel praticien des arts divinatoires il a affaire.
Cette déontologie qui n’est pas systématisée certes, est pourtant appliquée par nombre de cabinets de voyance ou praticiens indépendants qui s’appuient sur un « code de bonne conduite » en souhaitant éviter les dérives de certains praticiens (souvent dépourvus de réelles aptitude quant à l’exercice de la voyance) qui ternissent l’image des voyants intègres dans l’exercice de leur activité.
Ainsi, un code de déontologie permet de donner à la voyance une forme de cadre où, d’une certaine manière, on ne peut faire tout, n’importe quoi et n’importe comment car , la voyance a son potentiel mais également ses limites.
Le « devoir moral » du voyant ?
Voici quelques exemples non exhaustifs de sujets délicats à traiter qui amènent à juste titre un praticien à moralement « faire valoir son devoir de retrait » si l’on peut dire :
-Les sujets en rapport à la maladie (prédire la maladie ou diagnostiquer des pathologies qui relève du corps médical ni plus ni moins…)
– Les sujets en rapport aux gains d’argent aux jeux sont aussi parfois délicats à traiter car ils contribuent parfois à l’addiction. – Les questions en rapport aux décès.
Au-delà de ces aspects, il n’est pas rare que le consultant sollicite le voyant pour une demande qui sort littéralement de son cadre de compétence habituel et là, j’en viens à une pratique qui déontologiquement est bannie à juste titre du champ d’action du voyant qui exerce de manière noble et qui est le travail occulte.
Le voyant est là pour voir et donc pour guider l’individu soucieux de son devenir mais en aucun cas il n’a prérogative pour intéragir sur les personnes et contre leur volonté.
Le libre-arbitre est en quelque sorte l’espace de liberté de l’individu et aller à son encontre (ou promettre une action en ce sens) c’est en quelque sorte une forme d’atteinte au libre choix de l’individu et faire preuve ainsi de manipulation à son endroit.
Or, ceci est incompatible à l’exercice d’une voyance saine et ne correspond pas d’une certaine manière aux valeurs de cette noble pratique.
En effet, combien de praticiens mal intentionnés promettent par exemple le retour de l’être cher par je ne sais quelle incantation qui par magie exaucera le voeu souhaité.
Un voyant averti et honnête n’ira pas vers cette dérive qui le ferait tout bonnement sortir de son champ d’action préalable.
Et de son côté, le consultant ne doit pas être dupe et doit pouvoir évaluer à quel moment un praticien franchit la limite qui amène aux abus préjudiciables à l’individu mais aussi à l’image de la voyance.
Il reste encore beaucoup de chemin avant que cet univers qu’est la voyance ne soit réellement dépoussiéré et il est difficile de décerner des « diplômes » qui valideraient ce type de compétence et qui serait attribué à tel ou tel autre praticien.
D’autant plus que le développement des technologies et de l’internet ont fait émerger nombre de sites et plateformes de voyance qui regorgent de tout et de rien, du bon et du mauvais…
Pourtant, des garde-fous existent bel et bien…
Néanmoins, le monde de la voyance n’est pas de façon irrévocable un univers « anarchique » sans cadre et sans règles.
En effet, certains cabinets de voyance, comme Malingo, demandent de montrer « patte blanche » au moment de l’intégration de nouvelles recrues.
Ainsi, des tests préalables au recrutement sont imposés. Parfois, il s’agit de simples entretiens mais qui ont le mérite de connaître le mode de fonctionnement du praticien et en conséquence d’évaluer sa disposition à intégrer une forme d’éthique dans sa pratique de la voyance.
Par ailleurs, des systèmes d’évaluation permettent également la transparence et offrent au consultant la possibilité d’avoir une lisibilité sur la compétence du voyant.
En fait, le consultant doit faire preuve de discernement (ou de réalisme) et éviter tout ce qui peut sembler suspect et prêter à interrogation dans la présentation que donne le voyant de son activité et notamment les tarifs excessivement cher ou une incitation à consulter de façon compulsive, des promesses irréalistes (gains aux jeux) et qui ne respectent pas la liberté de l’individu (travaux occultes).
…et permettent à la voyance de préserver au final ses lettres de noblesse
La pratique malhonnête de la voyance est éphémère. Tôt ou tard la Vérité émerge et le praticien est rattrapé par ses travers. On ne peut perdurer dans cette activité si un minimum de valeur d’intégrité n’est pas au rendez-vous.
Beaucoup de praticiens se battent pour une voyance « propre » et honnête et c’est cet aspect qui tend à triompher au final des dérapages d’une minorité…
Contact auteur de l’article
Eric Lejeune – Consultation de voyance
07.82.82.81.16 – www.clairsenti.com
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- La puissance de la pensée positive - 8 février 2018
- Le monde de la voyance sous un code déontologique - 17 juillet 2017
2 commentaires sur “Le monde de la voyance sous un code déontologique”
voyance mail gratuit
(27 septembre 2017 - 9 h 48 min)Félicitation pour votre superbe site ! Bravo et bonne continuation !
Lejeune
(9 novembre 2017 - 11 h 29 min)Merci à vous pour ce commentaire. Au plaisir d’échanger. Cdt, Eric