Grégory Paget fait partie de la jeune génération des mediums. Agé de 26 ans, ce natif du Jura aujourd’hui installé en Belgique, affiche déjà une belle notoriété.
Medium, voyant mais aussi énergéticien, il éclaire ses consultants sur leur avenir, il retisse le dialogue entre les défunts et les vivants et il
apaise les maux du quotidien.
Interview.
Votre médiumnité s’est réellement exprimée en 2013. Depuis, votre vie a basculé…
Enfant et adolescent, j’avais déjà des signes, des sensations particulières. Je savais au plus profond de moi ce qu’éprouvaient les gens que je pouvais croiser. Je sentais des présences invisibles à mes côtés. Mais pour être honnête, je n’y ai guère prêté attention. J’ai grandi comme n’importe quel enfant.
Puis en 2013, j’ai vu ma grand-mère défunte. Ces retrouvailles ont été percutantes. Elle m’a délivré un message. J’ai été ébranlé. Je me suis posé des questions car je suis très cartésien de nature. Soucieux de comprendre comment une telle rencontre entre terre et ciel avait pu se produire, j’ai entamé des recherches personnelles. Je me suis initié à la radiesthésie, au magnétisme, guidé par mon seul instinct. J’ai appris en autodidacte. Puis je me suis lancé dans l’écriture automatique, sans y croire réellement…(sourires)
Et là surprise, mon stylo est parti tout seul. Je me suis dit : « il se passe vraiment quelque chose… ».
La personne qui communiquait avec moi par ce biais faisait partie de ma famille. Elle était décédée depuis quelques temps déjà. Une fois l’expérience terminée, j’ai voulu comparer cette écriture qui n’était pas la mienne, à celle inscrite sur une ancienne carte postale par cette même personne. Stupeur ! C’était la même écriture.
Mon esprit a été ébranlé. J’ai alors continué à pratiquer l’écriture automatique. Rapidement, j’ai entendu des voix. On me disait de lâcher mon stylo car je n’en avais pas besoin. De fil en aiguille, j’ai été connecté au monde invisible. Les esprits se sont mis à me parler, à me délivrer des messages.
Mes grands-parents défunts ont été très présents. C’est un peu comme s’ils me guidaient sur mon nouveau chemin. J’en parlais à mes parents. Ces derniers me confirmaient la véracité des informations obtenues par le canal de la médiumnité. Du coup, mes périodes de doute n’ont pas duré très longtemps. Je pouvais vérifier concrètement que tout ce que je recevais n’était pas le fruit de mon imagination.
Depuis, j’ai développé une communication très forte avec mon grand-père. Il est là, il me guide, il me protège. Cette relation est fantastique.
Parallèlement, on me donnait des conseils pour mieux gérer cette capacité à entendre et à voir au-delà du voile. Cela a été un vrai chemin initiatique.
Hasard ou coïncidence, j’ai rencontré dans le même temps des mediums. Toutes mes facultés se sont décuplées. En lâchant prise, en ne restant plus dans le carcan de mes fausses croyances, j’ai laissé jaillir ce qui était tapi dans l’ombre depuis tant d’années.
Un virage à 180 degrés
En 2013, je travaillais dans le domaine de la restauration. Très rapidement, le fait de me retrouver entouré d’une multitude de gens m’est devenu ingérable. J’étais assailli de messages, de flashs. On me demandait de transmettre certaines choses à des personnes qui se trouvaient tranquillement autour d’une table, et franchement, je considérais que ce n’était ni l’endroit, ni le moment pour le faire !
Je n’arrivais plus à vivre ce quotidien. J’ai donc quitté mon emploi. En parallèle, j’ai rencontré la personne qui vit depuis avec moi qui est également médium. Donc tout se mettait en place pour que je « change de vie ».
Au cœur de ma famille, les choses se sont bien passées. Ma mère était plutôt curieuse. Elle me demandait : « mais comment cela fonctionne ? »
Mon père qui voyait que j’avais une communication privilégiée avec une de ses amies défuntes, me posait des questions. Il était surpris.
Voir son enfant s’ouvrir à d’autres dimensions peut être un choc pour certains parents. Les miens ont bien vécu ce passage grâce à leur ouverture d’esprit et de cœur. Je les en remercie car cela m’a beaucoup aidé dans mon cheminement.
Depuis, vous vous êtes installé en tant que medium et voyant. Comment travaillez-vous ?
Au départ, j’ai créé une chaine sur YouTube, (Greg Partage Médiumnique). Avec Séverine Blanc, j’ai proposé des échanges médiumniques via le web à celles et ceux qui ne pouvaient pas s’offrir une consultation de voyance. C’était l’occasion de donner mes ressentis de manière bénévole et d’échanger sur de nombreux sujets avec les internautes.
Puis j’ai déménagé sur la région de Mons en Belgique et j’ai ouvert mon cabinet de voyance en juin 2015. Lors des consultations, la médiumnité se mêle souvent avec la voyance. Entendez par là que souvent, des personnes défuntes s’invitent et me demandent de délivrer des messages à leurs proches qui se trouvent en face de moi.
Au début d’une séance (que je donne en cabinet, ou par Skype), je travaille en voyance directe.
J’ai des images, des scènes de vie, des messages. Je transmets ainsi tout ce que je reçois. Puis, pour affiner mes flashs et mes informations, je peux utiliser plusieurs supports divinatoires comme l’Oracle de la Triade. Quand une personne est trop recroquevillée sur elle, les oracles permettent de faire tomber le mur qu’elle a construit autour d’elle.
Je suis très respectueux de la personne qui me fait l’honneur de faire appel à moi. Je ne suis pas là pour heurter, mais pour donner les informations claires qui lui permettront d’avancer plus sereinement.
Je me suis imposé une règle : chaque jour, je reçois deux ou trois personnes au grand maximum. Cette activité nécessite beaucoup d’énergie et je veux rester en équilibre pour pouvoir donner le meilleur de moi-même.
Ces échanges m’apportent beaucoup. On l’oublie souvent mais le medium reçoit énormément de la part de ses consultants.
Vous travaillez aussi en tant qu’énergéticien. Quels sont vos champs d’intervention ?
Le soin avec le travail sur les énergies s’est là aussi imposé à moi, tout naturellement. J’ai toujours senti que j’avais « quelque chose » dans les mains, un fluide pour ainsi dire. J’étais tout de suite connecté avec les gens qui m’entouraient. Au départ, j’ai réalisé mes travaux pratiques sur mes proches. Ils m’ont encouragé à développer les soins énergétiques car je faisais du bien autour de moi.
Ne me demandez pas comment je procède car je ne peux pas véritablement l’expliquer. Disons simplement que je suis guidé dans mes gestes par le monde invisible.
J’interviens sur le corps physique : système digestif, nerveux, problèmes de peau… Et je travaille aussi sur le plan énergétique et émotionnel. J’enlève les empreintes émotionnelles du passé qui, un jour ou l’autre, se réveillent sous d’autres facettes. Elles créent bien souvent des blocages ou des schémas de répétition.
Je mets un point d’honneur à rendre mes consultants acteurs de leurs propres vies. Je suis là pour les aider, pour leur permettre de libérer des tensions souvent invisibles à l’œil nu mais je ne suis pas là pour les porter. Je donne des clés pour qu’ils puissent ouvrir eux-mêmes de nouvelles portes.
Que pouvons- nous vous souhaiter pour l’avenir ?
Je suis arrivé à bon port en acceptant ma médiumnité. Désormais, je souhaite simplement vivre ma vie sereinement, tout en donnant le maximum de moi-même. Ceci peut se traduire par le biais de mes consultations, de mes soins, mais aussi par des séances publiques de médiumnité. D’ailleurs, j’ai donné ma première séance publique cet automne en Belgique à Mons sur un week-end complet. J’étais un peu dans l’expectative. Est-ce que ce genre de rendez-vous en grand nombre était fait pour moi ? Je me suis lancé suite à des demandes et force est de constater que tout s’est passé à merveille. Du coup, je vais développer ces rencontres. Je suis très proche des gens. J’ai besoin de contacts et d’échanges.
Cela me donne l’occasion de parler du monde invisible et de transmettre ce que j’ai pu cerner de cet autre plan de vie. De faire comprendre que la mort n’existe pas, que l’amour est éternel. Ceci peut sembler naïf de dire ceci mais vous savez, à plusieurs reprises, j’ai eu la chance de ressentir l’amour qui vibre dans le monde invisible. Un amour infini, inconditionnel qui n’a rien à voir avec l’amour « terrien ».
Si je pouvais faire sentir la force, la pureté de cet amour à mes semblables, j’en serais vraiment heureux. Pour l’heure, je m’emploie à leur donner les preuves que tout continue ailleurs…
Grégory Paget consulte à Mons en Belgique mais aussi par Skype
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