Patricia Darré et son dernier ouvrage, “ L’Invisible et la science ”, ont attiré la foule à Cultura, hier. A son côté, un monstre sacré : Alexandre Adler.
Patricia Darré, un phénomène paranormal à elle seule. A défaut de faire tourner les tables, l’auteure et médium déplace les foules. Plus de trois cents personnes l’attendaient, hier dans le magasin Cultura à Saint-Maur, pour une conférence-dédicace sur son dernier ouvrage, L’Invisible et la science, avec l’historien journaliste, Alexandre Adler, coauteur, et également directeur scientifique en géopolitique à l’université Paris-Dauphine.
« Aux prémices de quelque chose »
Comment ces deux écrivains, que tout pourrait opposer, se sont-ils connus ? « Après une émission sur Europe 1. Elle m’a trouvé sympa et pas du genre sceptique », raconte Alexandre Adler, modeste : « Je ne suis pas coauteur, juste l’historien dans le livre ».
Tous les Berrichons connaissent Patricia Darré : « Une fille du Berry, anticléricale qui ne croie pas aux fadaises et autres accessoires. Ce cérémonial qui obscurcit le phénomène de voyance », explique l’historien pour qui, « dès l’industrialisation du XIXe siècle, on a jeté un opprobre rationaliste car il fallait lutter contre les superstitions pour le bien des hommes ».
Avec ce nouvel ouvrage, Patricia Darré entend bien se « démarquer d’un moule préétabli ». L’écrivain qui s’est entouré de spécialistes et scientifiques, explore l’histoire, la psychologie et même la physique quantique grâce à la « médiumnité », en voulant se dépouiller des oripeaux de la voyance, « car on va voir une voyante pour être rassuré ».
« Si on posait les vraies questions, estime Patricia Darré. Dans la physique aujourd’hui, il y a des trouvailles sur le monde invisible et plus tard, quand on parlera de capacités extrasensorielles, cela paraîtra normal, une réalité. Nous sommes aux prémices de quelque chose. »
Ce quelque chose d’indicible et inexpliqué fascine. A cette question : « Est-ce que les personnes, avec qui vous entrez en contact, sont de toutes les époques ? », Patricia Darré répond : « Oui, sauf le Néandertalien. » Dans toutes les langues ? « Le langage universel, c’est la pensée ».
« L’Invisible et la science », par Patricia Darré et Alexandre Adler, Éditions Lafon.
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