Indiana Aubenque, installée à Cahors, est l’une des tarologues les plus réputées de sa profession.

Son prénom à lui seul est une invitation à partir pour le plus beau des voyages : celui qui conduit à la rencontre avec soi-même.

Indiana Aubenque, est une femme de cœur, qui met en lumière la beauté de chaque être.

Rencontre.

Racontez-nous votre histoire d’amour avec le Tarot de Marseille…

J’ai l’impression d’être née avec le Tarot !

À l’âge de 6 ans, j’avais déjà un jeu de Tarot de Marseille en mains… Je me suis habituée très tôt à l’image, et au langage du Tarot.

Le Tarot m’a toujours parlé. C’est difficile à expliquer…

J’ai grandi, avec ce fidèle allié, près de moi.

J’ai suivi des études secondaires classiques, puis je suis rentrée dans la vie active.

J’ai embrassé la carrière d’antiquaire durant plus de trente ans. J’ai adoré apporter une valeur ajoutée aux meubles et aux objets, en les nettoyant, en les mettant en lumière….

Ce besoin de réveiller la beauté des choses, puis des êtres, a toujours fait partie de mon être intérieur.

Le Tarot s’impose

Le Tarot ne m’a pas quittée pour autant !

De tout temps, j’ai effectué des tirages, de manière bénévole, pour mes proches. J’ai toujours mis mon cœur et mon âme, dans chaque tirage.

Chaque lecture était sacrée.

Le Tarot a tant de choses à nous dire, à chaque étape de notre vie…

Quand vous êtes- vous lancée en tant que tarologue professionnelle ?

Mes amis m’ont beaucoup poussée à m’installer en tant que tarologue.

L’idée a fait son chemin.

Avant de me lancer officiellement, j’ai pris des cours de Tarot à Paris, durant trois ans.

Cet enseignement magnifique a fait jaillir ma propre médiumnité.

Une clef m’a été donnée…

Du coup, je me suis sentie vraiment professionnelle.

Nous étions au tout début des années 2000.

J’ai ensuite pris un bureau et le bouche-à- oreille a commencé à fonctionner.

Je recevais mes consultants à mon cabinet, à Cahors.

Chaque rencontre était unique et si enrichissante humainement parlant !

Internet démarrant, j’ai eu l’idée de créer mon site, et de proposer des consultations par téléphone.

Avec le temps, ma clientèle, qui est aujourd’hui internationale, a de plus en plus sollicité mes services, par cet outil de communication.

Je travaille donc par téléphone, du lundi au vendredi, de 9 heures à 19 h 30. Je reçois toujours en cabinet, à Cahors.

Je suis honorée par ces rencontres suspendues dans le temps.

Sélection 2006 Guide de la Voyance

Vous faites partie des « références » en matière de tarologie. Le Guide de la Voyance vous a d’ailleurs sélectionnée parmi les dix meilleurs voyants de l’année 2006. Comment avez-vous accueilli cette distinction ?

Cette distinction du Guide de la Voyance, en 2006, m’a donné une grande confiance en moi.

Ma clientèle s’est énormément élargie, suite à cette mise en lumière.

Quelques temps plus tard, une journaliste du JDD, qui réalisait une enquête sur le monde de la voyance, m’a choisie pour parler de mon métier. Cela a confirmé cette notoriété grandissante.

En parallèle, des chaînes de télévision m’ont sollicitée, pour participer à des documentaires dédiés à la voyance.

Mais là, j’ai refusé ! (sourires)

Je trouve que ces émissions sont, en général, d’un niveau assez bas…

Si un jour je devais être sous les feux des projecteurs, je choisirais avec minutie mes interlocuteurs, et je serais très attentive au fil conducteur du projet !

« Je préfère rester dans l’ombre,

plutôt que d’être caricaturée en Madame Irma ! »

Vous travaillez avec la tarologie et la numérologie. Que vous apportent ces deux disciplines ?

La numérologie est un supplément pour moi. Elle m’aide à approfondir la personnalité du consultant.

Elle éclaire, elle confirme.

Le Tarot est à la base de mon travail.

Il s’apparente à une lecture divine. C’est un enseignement de sagesse.

Il n’est jamais négatif, quelle que soit la problématique du consultant.

Le Tarot est aussi synonyme de développement personnel.

Il indique la voie à prendre afin de sortir des difficultés rencontrées.

Il va au-delà de la prédiction.

Il permet de toucher la Vérité de chacun. Il est la vie, l’amour universel.

Le Tarot est d’une force infinie.

Quel est votre quotidien ?

Dès le matin, je prends le temps de regarder et de sentir la nature.

Cela me permet de m’ancrer dans la terre, et j’en retire une force indispensable à mon activité.

Je me consacre ensuite à mes consultations. Je n’en prends pas plus de quatre par jour. Je mise sur la qualité.

J’applique le même tarif pour tout le monde, et je ne compte pas la durée d’une consultation.

Je n’ai pas le regard rivé sur ma montre. Je veux aller au bout des choses, pour chaque consultant.

Il m’arrive évidemment d’être fatiguée le soir, d’autant que malheureusement, certaines situations sont parfois très lourdes.

Mais je suis une passionnée.

Je suis à ma place.

Chaque jour, je remercie le ciel de pouvoir vivre ma passion.

Comment se déroulent vos consultations ?

Je ne prends jamais de consultations en « état d’urgence ». Je m’explique : quand je ressens qu’une personne est sous le coup d’une émotion intense, je refuse de faire un travail avec elle, car elle est déstabilisée.

Il est important pour le consultant de se poser, afin de réfléchir à ses interrogations essentielles.

Je conseille souvent d’écrire les questions, avant de me contacter.

En ce qui concerne le déroulement d’une consultation, je demande à la personne, son prénom, sa date de naissance, la raison de son appel. Puis je lui demande de me donner cinq chiffres.

Je demande ensuite à la personne de raccrocher le téléphone, afin que j’effectue mes tirages.

La personne me rappelle dix minutes plus tard, et là commence véritablement la consultation.

C’est un travail de fourmi.

Je « descends à la mine » pour mettre le doigt sur l’origine des difficultés rencontrées.

Ceci explique pourquoi je ne compte pas mon temps…Nous sommes au-delà de la prédiction.

Je détricote chaque vie. Je dénoue les nœuds.

Le consultant peut alors se recentrer, et avancer plus librement.

Quelles sont les demandes de vos consultants ?

Toutes les questions sont abordées : vie sentimentale, travail, argent, études…

En raison de mon âge –j’ai 69 ans- et peut-être aussi de mon enthousiasme, on me sollicite souvent sur le thème de l’éducation des enfants.

Il existe beaucoup d’inquiétudes à ce sujet, à notre époque.

J’ai noté, depuis un an, que les consultants ont aussi très peur de la crise.

Ils ressentent profondément cet effondrement moral.

Au-delà de leur propre vie, ils s’inquiètent sur l’état du monde.

Ils m’interrogent souvent sur l’évolution de notre société.

Quels sont vos rêves ?

Je souhaiterais pouvoir enseigner le Tarot, comme je l’ai appris.

Le Tarot, c’est l’humanité.

Je voudrais transmettre mon savoir, et ma capacité à le traduire, à d’autres personnes.

C’est mon rêve, aujourd’hui !

Je pense qu’il se réalisera lorsque trois ou quatre personnes viendront à moi, pour me demander cet enseignement.

Il faut que je sente une énergie commune.

Après, tout coulera de source…

Quels conseils pouvez-vous donner à celles et ceux qui sont en quête d’équilibre dans leur vie ?

Il est important de prendre du temps dans la journée, pour regarder, par exemple, des enfants qui jouent, des personnes âgées qui réussissent à marcher…

Ces instants sont des messages d’espoir.

Nous pouvons tous voir la beauté de l’existence.

Les gens inquiets, ont souvent oublié qu’ils étaient en vie !

Ne nous laissons pas polluer par les médias, par le côté sombre de l’humanité.

La lumière est là, partout, dans des gestes, des paroles, des regards.

Le tout étant d’être prêt à la regarder, les yeux gourmands et le cœur ouvert !

Il est indispensable de se sentir en vie !